Jeudi 15 novembre 2018, à l’occasion de la Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, la classe de CM2 a été sensibilisée à ce sujet délicat. Accompagnés de leur enseignante, maitresse Guénaelle RACAPÉ, et de Chris (coordinatrice de vie scolaire de l’école), les enfants ont d’abord regardé quelques mises en scène sous forme de courtes vidéos : « Et si on s’parlait du harcèlement à l’école » vu sur https://my.unicef.fr/contenu/et-si-sparlait-du-harcelement-lecole. Puis, ils ont recherché ensemble à définir le « harcèlement » : qu’appelle-t-on « harcèlement » ? Qui est concerné ? Quels en sont les acteurs, les conséquences et les responsabilités de chacun ?
Et ensemble nous avons pointé les bons réflexes à avoir quand on est victime ou témoin.
Et ensemble nous avons cherché à reconnaitre les signes pour repérer les comportements qui tendent vers le harcèlement.
Chaque enfant a pu s’exprimer sur le sujet pendant notre débat, certain relatant une anecdote, un reportage vu à la télévision, l’histoire d’un copain, un sentiment vécu. Nous nous sommes questionnés sur nos actes, ce qui faisait rire et l’importance de ne pas garder le silence dans de telles situations. La maîtresse à soumis l’idée de mettre en place une boîte à questions, pour que chacun puisse continuer de s’exprimer sur le sujet et ouvrir un nouvel échange à ce propos.
Les enfants ont vite trouvé les mots justes, et si l’on devait résumer ce que nous en avons retenu, voilà ce qu’il conviendrait rappeler à tous :
On peut considérer qu’il y a harcèlement lorsque :
● les agressions sont répétées et s’inscrivent dans la durée,
● la relation entre l’agresseur ou les agresseurs et la victime est asymétrique. Le harcèlement est inséparable de la mise en place d’une situation de domination.
Le harcèlement peut prendre de très nombreuses formes plus ou moins visibles: les jets d’objets, les pincements, les tirages de cheveux, les moqueries, les surnoms méchants, les insultes, les violences physiques, le racket, les jeux dangereux, la mise à l’écart, la propagation de rumeurs…
Les conséquences du harcèlement en milieu scolaire peuvent être graves et multiples :
● décrochage scolaire voire déscolarisation (des études montrent que la peur des agressions expliquerait 25 % de l’absentéisme des collégiens et lycéens),
● désocialisation, anxiété, dépression,
● somatisation (maux de tête, de ventre, maladies),
● conduites autodestructrices, voire suicidaires.
Outre les effets à court terme, le harcèlement peut avoir des conséquences importantes sur le développement psychologique et social de l’enfant et de l’adolescent : sentiment de honte, perte d’estime de soi, difficulté à aller vers les autres et développement de conduites d’évitement. S’ils ne sont pas pris en compte, ces effets peuvent se prolonger à l’âge adulte.
Vous pouvez retrouver des vidéos simples d’accès pour le jeune public sur le site de l’Unicef :
« Et si on s’parlait du harcèlement à l’école » vu sur : https://my.unicef.fr/contenu/et-si-sparlait-du-harcelement-lecole
Le site « Non au harcèlement » diffuse également le N° vert mis en place par le ministère : le 3020
Chris MATTESINI